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5 mai 2011 4 05 /05 /mai /2011 11:27

Entretien avec ... Patrice Leconte

cinéaste

 

Photo-Patrice-Leconte-copie-1.jpg

 

Patrice Leconte, vous êtes l'un des plus grands cinéastes français. Vous avez obtenu 5 Césars du meilleur réalisateur et votre film "Les bronzés 3" est 5ème au box office des films français de tous les temps avec 10,5 millions d'entrées (et plus de 22 millions de téléspectateurs).

Vous êtes également et surtout, pour les amis, abonnés et visiteurs de notre blog, à l'origine de l'oeuvre d'Etienne Perruchon "Dogora" qui a enthousiasmée toute notre région. On peut dire, et Etienne Perruchon ne nous contredira pas, que Dogora n'existerait pas sans vous dans sa version actuelle.

Nous vous remercions d'avoir accepté de répondre à nos questions à l'intention des nombreux cinéphiles et personnes atteintes du "virus" dogorien.

 

 

Comment expliquez-vous que la vision de scènes de rue au Cambodge vous ait fait penser à la musique dogorienne dont les paroles sont plutôt à consonance slave ?

Je connaissais la musique d’Etienne avant d’aller au Cambodge. Elle était porteuse d’émotions, d’espoirs, de vie. C’est pour cela que j’ai aussitôt pensé à ce magnifique DOGORA d’Etienne Perruchon quand je suis arrivé à Phnom Penh et que le projet de ce film a commencé à germer dans ma tête. Mettre une musique cambodgienne sur un film tourné au Cambodge relève du pléonasme. Mettre la musique d’Etienne prouve bien que DOGORA n’est pas un film documentaire.

 

Le film "Dogora, ouvrons les yeux" n'a pas obtenu le succès qu'il mérite. Est-ce une très grosse déception pour vous ?

Oui, bien sûr. Je sais bien que c’est un film fragile. Mais on espère toujours…

 

Vous avez dit à sa sortie que c’était le film que vous préfériez. Est-ce toujours le cas, 7 ans après sa réalisation ?

Je ne sais pas si c’est mon préféré (sans doute que si), mais c’est à coup sûr mon film le plus personnel.

 

Nous envisageons d’organiser une projection de ce film soit à Claye-Souilly, soit dans une autre salle de la région. Serez-vous parmi nous lors de cette projection ?

Chaque fois que je suis libre pour accompagner ce film, je viens. Donc, dès que nous aurons une date à Claye-Souilly, je vous dirai. Et j’espère pouvoir venir (1).

 

Quelle est la place de la musique dans un film ? Dans quelle mesure l'accompagnement musical contribue t- il au succès du film ?

DOGORA n’est rien sans la musique d’Etienne. C’est elle qui a été mon guide, mon inspiration. C’est un film que nous avons fait à 3 : Etienne, moi-même, et Joëlle Hache, qui a monté le film avec un talent fou. Je voulais que nous puissions signer de nos 3 noms, mais le distributeur n’a pas voulu.

 

Qu'est-ce qui déclenche la décision de faire un film : l’envie de raconter une histoire, d’adapter un roman, de plaider une cause, de répondre à une sollicitation ?

Un projet de film comme DOGORA vous tombe dessus sans que vous puissiez vous y attendre. Il y avait là comme une évidence. Mais c’est un cas à part. Malgré tout, et d’une façon générale, mes décisions sont toujours très instinctives, intuitives, et je ne réfléchis jamais au "pourquoi je fais les choses".

 

Avant de décider du tournage d'un film, fait-on une étude préalable sur l'impact auprès du public compte tenu du sujet et des acteurs ou bien est- ce une simple affaire d'instinct ?

Non, non, juste l’instinct. C’est pour cela que, parfois, on se casse la figure. Mais au moins, on échappe à tout formatage intempestif.

 

Diriger des acteurs est-ce un exercice difficile surtout lorsque ce sont des "stars" (ou des comédiens qui se considèrent comme tels) ?

Il est plus facile de diriger des stars que des mauvais acteurs. Tout est affaire de confiance (confiance mutuelle, bien entendu). Quand vous aimez les acteurs, ils vous donnent le meilleur. Pareil pour les gens.

 

Avez-vous connu des conflits dans les relations personnelles avec des acteurs ?

Ca m’est arrivé. Très rarement. Et je déteste ça. Je déteste les conflits, d’une manière générale…

 

Vous avez obtenu la consécration du grand public avec des entrées records pour certains films ("Les bronzés") et celle de la profession avec 5 "Césars". Qu'est-ce qui est le plus important pour vous ?

 

Sans aucune démagogie, le succès public est beaucoup plus gratifiant que les récompenses. Même si celles-ci font très plaisir. J’aurais bien aimé recevoir 5 César, mais hélas, même si j’ai été souvent nominé, je n’ai obtenu qu’une seule fois le César du meilleur réalisateur, pour RIDICULE. (2)

 

Comment peut-on expliquer la discordance entre les goûts du public qui plébiscite des films comme "Les Chti's" ou "Les bronzés" et le jugement des professionnels du cinéma dont les « Césars » ne consacrent pas les mêmes films ?

 

Vaste débat. Insoluble. Mais encore une fois, je préfère faire beaucoup d’entrées et ne pas avoir de César, plutôt que le contraire.

 

Que répondez-vous à ceux qui disent que la cérémonie des "Césars" est une auto-célébration des professionnels du 7ème art ?

C’est sans doute vrai. Mais c’est vrai de tous les prix. Et les César sont utiles à la carrière des films.

 

Certains metteurs en scène sont très dirigistes avec les acteurs, d'autres leur laissent une grande liberté d'action. Dans quelle catégorie vous situez-vous ?

Les acteurs ne sont pas des marionnettes dont le réalisateur tirerait les fils, ni des morceaux de pâte à modeler dont on pourrait obtenir n’importe quoi. Je ne suis pas archi dirigiste. Certainement pas laxiste non plus. Mais ce que j’essaye à chaque fois de mettre en place, c’est la complicité. Et cette complicité là nous ouvre, dans la douceur, toutes les portes.

 

Votre dernier film "Voir la mer" sort sur les écrans le 4 mai prochain. Pouvez-vous nous en dire quelques mots ?

Un film à petit budget, sans stars, tourné sur les routes, une histoire très sentimentale de deux frères amoureux de la même fille, et inversement. L’histoire harmonieuse et ensoleillée d’un trio amoureux, qu’aucune ombre de jalousie ne vient jamais abîmer. La vie plus belle que la vie. Donc, du cinéma. J’ai fait ce film pour rendre les gens heureux (3)

 

Vous travaillez actuellement sur un film d’animation en relief tiré du roman de Jean Teulé "Le magasin des suicides" (sortie prévue en mars 2012) et si nous sommes bien informés c'est Etienne Perruchon qui devrait assurer l'accompagnement musical. Pouvons-nous nous attendre à un projet innovant ?

Ah oui, archi super méga innovant. Ce film est une bombe. Rendez-vous au printemps 2012.

 

Quand un film a du succès, ce sont les acteurs qui sont médiatisés et qui en tirent toute la gloire. Le réalisateur ne peut-il pas légitimement ressentir une certaine frustration ?

Aucune frustration. Je préfère que l’on s’intéresse à mon travail qu’à ma personne.

 

Quels sont vos acteurs fétiches ?

Daniel Auteuil, Sandrine Bonnaire, Vanessa Paradis, et quelques autres aussi.

 

Sur le plan professionnel quelle a été votre plus grande réussite ?

D’avoir réussi à faire couper très court les cheveux de Vanessa Paradis pour "La fille sur le pont". Sans blague.

 

et votre plus grand échec (le cas échéant) ?

Sans doute "Une chance sur deux". Le film est bien, et j’ai aimé le faire, mais les spectateurs n’ont pas eu envie de venir voir Belmondo et Delon réunis 30 ans après "Borsalino". Dommage.

 

Sur un plan plus personnel : A quel âge vous êtes-vous senti attiré par le cinéma ?

A l’adolescence. Et cette attirance n’a cessé de croitre.

 

Vous avez dit un jour "J'ai envie de partager". Est-ce cette envie de partager qui vous a poussé vers ce métier ?

Ah oui, sûrement, car le cinéma n’est pas un métier d’égoïste. Du moins tel que je le conçois.

 

Vous avez exercé beaucoup d’activités dans votre carrière (nous donnerons à la fin de cet article quelques précisions sur votre parcours). Comment expliquez-vous cette « soif » de découvertes ?

On dit que la curiosité est un vilain défaut, alors que pour moi, c’est la principale qualité. Voilà : je suis curieux de beaucoup de choses.

 

Dans quelle activité avez-vous connu le plus de satisfactions ?

Le cinéma, sans hésiter.

 

Si vous n'étiez pas ce que vous êtes, quel métier auriez-vous aimé exercer ?

J’aurais aimé être peintre. Mais attention, un bon : Albert Marquet, Matisse…

 

Que diriez-vous à un jeune qui « veut faire du cinéma » ?

Aucun rêve n’est impossible.

 

Vous avez écrit des livres, essais et romans et dernièrement "J'arrête le cinéma" (Calman Levy - mars 2011). Faut-il mettre un point d’interrogation après ce titre ?

Ce titre est un mensonge. Le titre complet aurait pu être "J’arrête le cinéma, un jour ou l’autre, il faudra bien". Mais c’est vrai que je ne pense pas tourner encore des tonnes de films.

 

Avez-vous d’autres projets dans le domaine littéraire ?

Bien sûr : un 3ème roman qui me trotte en tête, et dans lequel je vais plonger dès que j’aurai une vraie période de calme devant moi.

 

Quel genre de musique aimez-vous et quels sont vos compositeurs et interprètes favoris ?

Impossible de répondre : j’écoute de tout, des musiques de films, Philip Glass, Paolo Conte, Santana, des musiques indiennes. Curiosité toujours…

 

Etes-vous supersticieux ?

Non, je ne suis pas superstitieux, ça porte malheur.

 

Votre excellente réplique aux critiques d'Eric Zemmour au cours d’une émission de télévision avec la fable du "corbeau et du rossignol" (fable qui ne doit rien à La Fontaine), était-elle préméditée ?

Ah oui, cette petite fable assassine était largement préméditée. Impossible d’improviser un truc pareil (4).

 

Vous avez deux filles, exercent-elles des métiers de cinéma ?

Bien sûr, comme par hasard. Marie a 36 ans, elle est script-girl. Alice a 26 ans, elle est assistante déco. Les chats ne font pas des chiens… Il nous arrive parfois de travailler ensemble, et c’est très agréable.

 

Et pour finir, Patrice Leconte, êtes-vous un homme heureux ? (Nous avons posé la même question à Etienne Perruchon, votre ami et complice).

Si un type comme moi vous répond « Non, je ne suis pas heureux », alors je ne vois pas qui pourrait l’être sur cette planète : je fais le métier dont je rêvais depuis toujours, et ce métier me comble. Je suis en bonne santé. Je suis marié depuis 40 ans. Mes deux filles sont épatantes. Je suis un privilégié. Je ne m’en excuse pas. Mais c’est juste important d’en avoir conscience.

Propos recueillis par Pierre Caspar

 

(1) Pour voir la bande-annonce du film "Dogora, ouvrons les yeux" cliquez ICI (et attendre 15 à 20 secondes))

(2) Effectivement Patrice Leconte a été "nominé" 5 fois au César du meilleur réalisateur et a reçu le César une fois. Il n'en est pas moins vrai que c'est un très grand cinéaste. Sous sa direction Gérard Jugnot, Jean Rochefort, Michel Blanc, Charles Berling, Daniel Auteuil, Juliette Binoche et Vanessa Paradis furent "nominés" aux Césars et Daniel Auteuil reçut cette distinction.

(3) Pour voir la bande-annonce du film "Voir la mer" cliquez ICI. Voir aussi dans la biographie de Patrice Leconte ci-dessous.

(4) Pour voir cette séquence cliquez sur :

www.youtube.com/watch_popup?v=1JExRkB7gxw&vq=large#t=19

 

 

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Patrice Leconte

Durant ses études à l'IDHEC, qu'il intègre en 1967, Patrice Leconte réalise plus de vingt-cinq courts métrages. Passionné par le cinéma, il s'intéresse également à la bande dessinée, et collabore au journal Pilote en tant qu'auteur/dessinateur grâce à Marcel Gotlib et René Goscinny, de 1970 à 1975.

En 1975, Patrice Leconte franchit le pas et tourne son premier long métrage "Les wc étaient fermés de L’intérieur", avec Coluche et Jean Rochefort. Le tournage est difficile, l'ambiance électrique, mais le film tape dans l'œil de la troupe du Splendid qui lui propose d'adapter à l'écran sa pièce "Amours, coquillages et crustacés" … Ce qui donnera, trois ans plus tard, "Les Bronzés" ! Succès public et critique, le film aura même une suite l'année suivante, "Les Bronzés font du ski". La carrière de l'équipe du Splendid explose, et Patrice Leconte est déjà considéré comme une valeur sûre du cinéma français. Le réalisateur continue alors sur sa lancée et co-écrit trois comédies avec Michel Blanc, dont "Viens chez moi, j'habite chez une copine" et "Ma femme s’appelle reviens".

Patrice Leconte opère alors un virage dans sa carrière en mettant en scène "Les Spécialistes", avec Gérard Lanvin et Bernard Giraudeau. Le cinéaste prouve alors son éclectisme, ses envies et sa polyvalence. Réalisation, scénario et bientôt cadre, puisqu'il décide de tenir la caméra à partir de son film suivant, "Tandem", un rôle qu'il ne lâchera plus puisqu'il assure alors lui-même le cadre de tous ses films. "Tandem" lui rapporte trois nominations aux César. Deux ans plus tard, le cinéaste monte les marches de Cannes pour "Monsieur Hire", qui sera également nommé dans la course aux statuettes du meilleur film et du meilleur réalisateur. Il tourne alors avec les plus grands.

Rebelote l'année suivante, Patrice Leconte est une nouvelle fois nommé pour les Césars du meilleur film, meilleur réalisateur et meilleur scénario original ou adaptation pour son film désormais culte "Le mari de la coiffeuse"... Les succès et les nominations se succèdent, et il est couronné en 1996 par le César du meilleur film, du meilleur réalisateur et une nomination à l'Oscar (à Hollywood) du meilleur film étranger pour "Ridicule".

Etrangement, le public ne suit pas lorsqu'il réunit deux monstres du cinéma français, Alain Delon et Jean-Paul Belmondo dans "1 chance sur 2" … Mais le cinéaste n'a pas dit son dernier mot et revient exploser le box office l'année suivante avec "La fille sur le pont". Drame enchanteur, le film relance la carrière de Vanessa Paradis, envoûte le public et lui vaut deux nouvelles nominations aux César. Le réalisateur se fait alors moins présent sur les écrans, transformant la belle Laetitia Casta en fille de joie dans "Rue des plaisirs" avant de faire prendre le train à Johnny Hallyday et Jean Rochefort. "L'homme du train" lui vaut même une sélection au Festival de Venise.

Le cinéaste, éclectique s'il en est, décide alors de faire partager au public son amour du Cambodge avec le documentaire "Dogora - ouvrons les yeux", une histoire sans paroles mais où la musique "va au delà des mots". Puis, en janvier 2006, il revient à la comédie qui l'a fait connaître, et crée l'événement en réunissant, 25 ans plus tard, Popeye, Gigi, Jérôme, Bernard et les autres pour "Les Bronzés 3 - amis pour la vie"

En mai 2006, il est sur la Croisette en tant que membre du jury du 59ème Festival de Cannes. Fin 2006, sort sur les écrans "Mon meilleur ami", avec Daniel Auteuil et Dany Boon.

Début 2009, il revient avec la comédie "La guerre des miss", avec Benoît Poelvoorde. La même année, il est également membre du jury du 35ème Festival du Cinéma Américain de Deauville

Alors qu'il est membre du Jury pour le cinquantième anniversaire du Festival international du film d'animation d'Annecy (Juin 2010), il s'engage dans le parrainage de l'Association Thibfilms créée par quatre adolescents de 16 ans à Annecy, association dont le but est de soutenir la promotion et la réalisation de films d'animation, de bandes dessinées, films documentaires et films de fiction d'enfants et d'adolescents.

Grâce à Patrice Leconte, Gérard Jugnot, Jean Rochefort, Michel Blanc, Charles Berling et Daniel Auteuil furent "nominés" au César du meilleur acteur. Côté femmes, ce sont Juliette Binoche et Vanessa Paradis qui furent "nominées" au César de la meilleure actrice. Daniel Auteuil remportera le César.

Prochain film « Voir la mer » film sentimental qui verra Pauline Lefèvre faire ses débuts à l'écran. (Cliquer ICI ). Le film "Voir la mer" paraîtra sur les écrans le 4 mai 2011.

 

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Patrice Leconte travaille actuellement, en collaboration avec Etienne Perruchon, sur un film d’animation en relief dont la sortie est prévue en mars 2012.

Il est marié avec Agnès Béraud, attachée de presse des Cahiers du Cinéma, avec qui il a eu deux filles, Marie et Alice.

Pour des informations complètes et détaillées (biographie, filmographie, bibliographie, récompenses et nominations cliquez ICI )

(Une partie de cette biographie a été tirée d'un article paru sur le site "http://commeaucinema.com)

 

 

Nous conseillons deux livres de Patrice Leconte:

 

1/ "Je suis un imposteur" (Flammarion 1998) qui relate sa vie et sa carrière.

Description de l’éditeur :

« Y'a du soleil, y'a des nanas... Que celui qui n'a pas fredonné ce refrain regarde ailleurs, car l'homme qui a fait rire des générations avec Les Bronzés, le réalisateur chanceux de Ridicule, de Tandem ou de La Fille sur le pont, le fou qui a voulu réunir Belmondo et Delon dans une parodie de film d'action, livre tous ses secrets. Cet imposteur, comme il se définit lui-même, c'est Patrice Leconte. Parce que la réussite d'un film est le fruit du hasard, parce que le cinéma n'est qu'un miracle et parce qu'il n'a "aucun suicide de producteur sur la conscience", Leconte, dans ces mémoires provisoires, raconte, le caractère magique du septième art, les reflets illusoires du succés et les échecs qui font mal. De Philippe Noiret à Fanny Ardant, de Coluche à Juliette Binoche, en passant par Vanessa Paradis, Jean Rochefort ou Josiane Balasko... ce sont les étoiles du cinéma de ces trente dernières années que l'on croise dans son univers. Réussites et plantages, rapports avec la critique, anecdotes de tournage Patrice Leconte ne cache rien. Docteur Jekyll ou Mister Hyde ?

 

2/ « J’arrête le cinéma » (Calman Lévy, 9.3.2011) dans lequel on découvre

« combien Jean Rochefort peut être odieux, que Juliette Binoche n’est pas toujours facile à diriger, que le slogan « amis pour la vie » des Bronzés 3 n’est pas forcément vrai, qu’un cinéaste est toujours un peu amoureux de ses actrices… Mais ce livre n’est pas qu’une enfilade d’anecdotes drôles, même s’il en regorge. Leconte est le premier critique de ses œuvres, dont il parle avec une exigeante lucidité, avouant avec une rare franchise telle erreur, telle faiblesse, telle limite… » (texte extrait de la présentation de l’éditeur)

 

Autres livres signés Patrice Leconte :   photos patrice leconte4

1975 : Gazul et Cie, bande dessinée, A.U.DI.E., coll. « Fluide Glacial ».

2001 : Le cinéma dans la cité , essai, Collectif, Éditions du félin  

2003 : Moments d’égarement, nouvelles illustrées par Blutch, Casterman, coll. « C'est pour offrir »

2007 : Gazul Club, bande dessinée, Michel Lagarde.

2009 : Les femmes aux cheveux courts, roman, Albin Michel

2011 : Riva Bella, roman, Albin Michel

 

 

 

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Voir aussi texte et interview dans un article paru à l"occasion des concerts "DOGORA" en cliquant ICI

 

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